Interview de Christophe Biais, avocat au barreau de Bordeaux et ancien patient pris en charge à Liryc, désormais membre du conseil de gestion.

Pourquoi avez-vous accepté de rejoindre le conseil de gestion de Liryc ?

Suite à mes 2 interventions, j’ai eu un déclic. Grâce à la science et aux outils d’une modernité incroyable, l’origine de mon mal, la FA (Fibrillation Auriculaire) a bien été identifiée et mes problèmes ont vite été résolus.

Avant chaque opération le patient est mis en condition par les équipes et ce fut pour moi l’occasion de découvrir un nouvel univers. Alors qu’après un AVC, le pire s’envisage, j’ai été sauvé par la médecine moderne. Ce que fait l’institut, c’est une œuvre palpable et concrète pour améliorer la vie des gens.

Car cela a été pour moi un choc de découvrir que les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde. Il est temps que l’opinion public s’empare de cette cause parce qu’elle n’est pas moins importante que les cancers ou à moindre échelle, les décès d’accidents de la route. Il faut que nous nous engagions pour l’avenir de nos enfants.

Enfin, c’est ma qualité de patient et l’environnement dont j’ai bénéficié qui m’ont permis de prendre cette décision de rejoindre le conseil de gestion.

Quelle vision pensez-vous apporter au conseil de gestion de Liryc ?

J’ai une vision de terrain, d’expérience, pragmatique et claire car je sais ce que qu’un patient vit. De part mon métier, je suis à même d’écouter les arguments et d’analyser les propositions. Je suis convaincu d’apporter un positionnement impartial.

Mon objectif est de participer à l’avancement des choses ; si une situation est complexe voire bloquée, j’essaierai d’aider à faire sauter les verrous.

Aussi, mon idée de mettre en exergue le bénéfice pour les patients, des recherches de Liryc. En quoi les projets vont-ils satisfaire l’attente des patients ? (car c’est cela la finalité !) Ainsi, je souhaite faire passer le bon message aux patients : Quand ? Comment ? …

Selon vous, comment est-il possible, de mettre à profit votre expérience de patient, en tant qu’homme ?

Je suis un homme (un avocat) de la cité. De par mon activité, je rencontre toutes sortes de professions. J’ai une capacité d’adaptation car je travaille avec tous les milieux, je sais me mettre à la portée de chacun et m’adapter à tous les discours. Aujourd’hui je souhaite m’inscrire dans une collaboration constructive et mettre en valeur les résolutions ou les concrétisations à venir pour le patient. Je souhaite participer à la transmission d’informations compréhensives et à la portée de tous.

Quel regard portez-vous, aujourd’hui sur l’Institut et ses découvertes scientifiques ?

Je porte un regard à la fois admiratif et curieux sur l’Institut, et positif, confiant et optimiste pour l’avenir en ce qui concerne ses découvertes scientifiques.

J’ai également beaucoup d’attentes sur la question de la mort subite et de la prévention en général, c’est-à-dire des informations à l’attention des personnes à risque.

Je dis toujours « Mieux vaut être un patient sous surveillance plutôt qu’un patient qui s’ignore ».

Que pensez-vous que puisse apporter l’investissement des patients en matière de prévention?

C’est un investissement nécessaire, un patient doit s’intéresser aux modes de traitement de sa maladie et doit s’investir sur les travaux de recherche parce qu’il s’agit de servir une grande cause qui concerne tout le monde. Je suis avocat certes, mais citoyen avant tout.

UN MATIN, LE COEUR DE JULIETTE, 14 ANS, S’EST ARRÊTÉ…

Juliette a été victime d’une mort subite cardiaque provoquée par un dysfonctionnement de son coeur. Grâce aux découvertes et aux innovations scientifiques de l’Institut Liryc, elle a pu être sauvée. Ne laissons pas les maladies du rythme cardiaque emporter des vies.

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